l'association de femmes pour les développement communautaire;
(AFEMDCO /ASBL) est l'une des associations majeur et active de la République Démocratique du Congo, qui conster a assister la communautier et a aider les plus vulnérable.
EXPERIENCE PERTINENTE EXPERIENCE DANS LE DOMAINE DE LA PREVENTION ET REPONSE AUX VBG AFEMDCO VBG Afemdco est une organisation qui a une expérience avérée dans la mise en œuvre des activités de prévention et de réponse aux violences sexuelles et violences basées sur le genre, la protection de l’enfant et lutter contre les IST VIH-SIDA :
Avec la WOLD VISION : Programme Technique Education- Protection de l’Enfant, dans les aires de programme KIGOMA et RUASHI-CONGO d’Octobre 2019 à Septembre 2020, Fonds reçus : 31.793 USD Avec la FHI360-RDC : Projet : ‘’Atteindre les objectifs et maintenir le contrôle épidémique du VIH SIDA’’ projet Epic à Lubumbashi, activité en cours.
ACTIVITES EN COURS DANS LA LUTTE CONTRE LESVBG OU PROTECTION DES FEMMES OU DES ENFANTS DANS LA ZONE DU PROJET Projet de réponse aux femmes et enfants victimes des Violences Sexuelles et Violences basées sur le Genre, et réponse aux enfants affectés par le COVID-19 : Exécuté en sous traitante par AFEMDCO à travers la Division Provinciale des Affaires Sociales et l’appui Technique et Financier de l’UNICEF. EXPERTIENCE DANS LES DOMAINES SUIVANTS : Pour permettre aux filles et garçons, hommes et femmes victimes de violences sexuelles d’accéder aux soins de santé dans les 72 heures et de bénéficier d’un accompagnement psychosocial adapté à leur besoin spécifique, AFEMDCO, à travers ce projet, compte redynamiser certains comités du système d’alerte dans les communes et quartiers en s’appuyant sur les membres des Réseaux Communautaire de Protection de femme et e l’Enfant RECOPE installés dans les 7 communes de la ville de Lubumbashi; pour une mobilisation et un référencement dans le délai des survivants encourager les communautés de dénoncer les cas de viol et briser ainsi le silence. Les comités d’alerte seront constitués de 3 femmes et 2 hommes et impliqueront les adolescents dans le partage des alertes et la dénonciation des auteurs des viols et violences sexuelles basés sur le genre. La stratégie de durabilité des actions de chaque commune sera mise en place avec la participation des volontaires communautaires de chaque commune qui tiendra compte de la participation des femmes, des filles, des garçons, des hommes et des adolescents pour une implication effective de la communauté qui sera une garantie de la durabilité de nos interventions. Des focus groupes homogènes avec les femmes, jeunes filles, jeunes garçons, hommes seront organisés pour des réflexions sur la lutter contre les VBG. La mise en place du mécanisme de prévention et de prise en charge des VBG sera accompagnée d’un plan de communication adéquat, dont l’objectif principal sera d’informer les populations de l’existence du mécanisme, du mode de fonctionnement et des voies d’accès aux services de signalement et de prise en charge des cas de VBG. La connaissance du dispositif, son utilisation et sa performance sont des activités majeures que le projet devra realiser. Communication interne cible : Acteur du Projet, ses partenaires et le public : les prestataires de santé : diffusion auprès de tous les acteurs du secteur santé : sessions de formation, campagnes d’affichage dans les structures de santé, courrier électronique auprès de tous les chefs de structures de santé, partage lors de réunions de coordination. Objectif : prévention des violences, harcèlement sexuel, exploitation et abus sexuel et adoption du code de conduite qui doit être vulgarisé et affiché. La communication mettra l’accent sur les messages suivants : - Aucune faveur sexuelle ou autre ne peut être demandée en échange d’une assistance médicale ; - Il est interdit au personnel médical de se livrer à l’exploitation et aux abus sexuels ; - Tout cas ou soupçon d’exploitation et d’abus sexuels peut être signalé en toute confidentialité - Un point focal violence est nommé (vulgariser son numéro, placer une boîte au sein de l’unité du Projet pour la collecte des plaintes (l’emplacement devra être bien choisi pour garantir la confidentialité). Ces messages devront être affichés dans des endroits stratégiques au sein de l’unité du Projet pour une meilleure vulgarisation, en complément au code de conduite signé par le personnel et les prestataires de services mobilisés dans le cadre de l’exécution du Projet, (consultants, fournisseurs, entreprises, prestataires de services, services de signalement et de prise en charge médicale, sociale, juridique, psychologique, etc.). COMMUNICATION SOCIALE : CIBLE : LES POPULATIONS ET LES RESEAUX COMMUNAUTAIRES Des activités de diffusion spécifiques doivent être menées en direction des groupes de femmes, des associations de défense des droits de la femme et de l’enfant, des forces de sécurité, des agents de santé communautaires. Les médias peuvent être utilisés, notamment les radios communautaires qui peuvent être des partenaires privilégiés, de même que les leaders, acteurs ou associations communautaires, pour une communication ciblée et de proximité. Dans ce cadre, un partenariat pourrait être noué avec ces radios pour assurer une communication continue sur le respect des droits humains, mais surtout sur la protection des femmes et des enfants, et le mécanisme de prévention et de prise en charge des actes d’abus sexuels/harcèlement. La communication portera sur des messages de sensibilisation, pour prévenir ces actes, mais aussi sur le dispositif de signalement et de prise en charge (les procédures, les services et structures de prise en charge), mis en place dans le cadre de ce Projet. L’objectif est de vulgariser toutes les informations sur le dispositif de signalement et de prise en charge des cas d’abus sexuels. La collaboration avec les communautés, les réseaux de jeunes actifs sur les réseaux sociaux, les organisations de la société civile, les organisations communautaires de base, les associations sportives et culturelles, en particulier les leaders, les agents de santé communautaires, les Bajenu Gox et autres relais communautaires (qui sont souvent les principaux canaux de confiance au niveau communautaire et donc des portes d’entrée), ainsi que les radios communautaires, permettra d’atteindre les populations. |
Les violences basées sur le genre sont considérées comme un sujet tabou au Sénégal. La plupart des cas sont réglés au sein des familles et des communautés et les victimes livrées à leur sort, parfois contraintes de garder le silence, et ne bénéficient d’aucun accompagnement social ou psychologique. Du fait des pesanteurs socio-culturelles, (les questions d’honneur, de pureté, de stigmatisation, rejet, traitement à l’amiable, etc.), certaines victimes de violences sexistes vivent un traumatisme psychique profond, puisqu’aucune prise en charge ne leur est fournie (juridique, sociale, psychologique, économique) pour traiter le traumatisme et assurer la réinsertion sociale. La communication devra mettre l’accent sur le fait que dénoncer une violence basée sur le genre est une obligation sociale et permet de sauver une vie. Les messages pourraient aussi aborder la question de la confidentialité, de la sécurité et de la dignité de la victime qui seront préservées, afin d’encourager les victimes à signaler les cas et bénéficier d’une prise en charge. Certaines victimes ont souvent peur des représailles de l’auteur ou de sa famille et préfèrent garder le silence. La communauté doit plus particulièrement être informée :
Les enjeux et problèmes auxquels sont confrontées une survivante et sa famille sont identifiés ; Les survivantes sont informées de toutes les options à leur disposition ; Les survivantes doivent être suivies de manière coordonnée ;
Etablir une relation avec la survivante Communiquer de manière chaleureuse et ouverte Obtenir le consentement éclairé de la survivante afin de lui proposer des services de gestion des cas : Expliquer le processus de gestion des cas Expliquer la notion de confidentialité et les exceptions à la règle Expliquer ses droits à la survivante Poser des questions et répondre aux questions Utiliser le formulaire de consentement
Comprendre qui est la survivante Inviter la survivante à vous dire ce qui s'est passé Bien écouter Répondre en appuyant les propos de la survivante, en faisant preuve de compassion et en fournissant des informations Identifier les craintes et les besoins clés de la survivante Documenter les informations pertinentes sur un formulaire ou sur des notes afférentes aux dossiers ou dans un système sûr de stockage des données et de rangement des dossiers.
Stocker en toute sécurité le dossier personnel clos (mettre le dossier clos dans une nouvelle armoire). Référencement médical et mise place des conventions de collaboration avec les structures sanitaires compétentes Pour tous les cas de violences orientés vers les services de prise en charge préalablement identifiés, la prise en charge comprendra : La réponse médicale Les prestataires de santé doivent assurer une prise en charge médicale confidentielle, accessible, compatissante et appropriée des survivantes/victimes de la VBG, dans un climat de sécurité. Pour la violence sexuelle, la prise en charge médicale comprend au moins : - Un examen et la description par écrit de l’état de la victime notamment blessures et ecchymoses - Le traitement des blessures - La prévention des maladies sexuellement transmissibles, y compris le VIH-SIDA - La prévention d'une grossesse non voulue - La collecte de preuves médicolégales minimales - Un appui psychologique/affectif - Une documentation médicale (délivrance d’un certificat médical gratuit pour la survivante pour tous les cas de VBG, mais à la charge du Projet) - Liste des services d’assistance psychologique, juridique/judiciaire, sécurité, réinsertion sociale ; - Un suivi, Pour la prise en charge médicale Le projet utilisera les stratégies communautaires avancées, y compris à travers les relais communautaires, pour pouvoir assurer un référencement dans le délai requis de 72h suivant chaque incident de viol. - Application du protocole national pour la prise en charge clinque du viol - Mise à disposition des kits post-viol - Référencement médical pour toutes conséquences des violences sexuelles allant au-delà de la prise en charge clinique du viol, par exemple la prise en charge des grossesses issues de viol, des IST, y compris le VIH, conséquences des avortements et fistules obstétricales. Ceci sera possible par l’appui en complémentarité d’autres projets et programmes sur la santé sexuelle et reproductive ciblant les mêmes OSC - Détection et référencement des signes des autres types de violences et prise en charge conséquent, notamment des violences physiques perpétrées par le paritaire intime. Pour l’accompagnement juridique et judiciaire Dans le but de s’assurer que les victimes de violences sexuelles ont systématiquement recours au système judiciaire et aux agents de l’application de la loi pour bénéficier d’une protection juridique et judiciaire de qualité, la clinique juridique mettra en œuvre notamment les activités suivantes : Organiser des séances d’alphabétisation juridique et de vulgarisation des instruments juridiques sur les survivant(e)s ; - Organiser des émissions radio sur les droits des femmes, les VBG et les mécanismes légaux et judiciaires de protection des survivants ; - Organiser des émissions radio sur l’existence de la clinique et des services qu’elles proposent ; - Assurer la permanence des services dans les cliniques juridiques et les orientations nécessaires ; - Assurer l’accompagnement juridique et judiciaire des survivant(e)s de VBG. Nos engagements dans le renforcement des systèmes locaux de redevabilité sont :
CODE DE BONNE CONDUITE ET POLITIQUE INTERNE VISANT LA PREVENTION ET LA REPONSE DU HARCELEMENT, DE L’EXPLOITATION ET DE L’ABUS SEXUEL, Y COMPRIS UN PLAN REGULIER DE FORMATION DU PERSONNEL AFEMDCO dispose d’une polit de prévention et protection des bénéficiaires des interventions contre le harcèlement sexuel, l’abus et l’exploitation sexuelle. Cette politique est intitulée ‘’Politique de gestion du personnel, partenaires et autres affilies de AFEMDCO ASBL contre la fraude, les conflits d’intérêt, la protection des enfants et des adultes contre l’exploitation et abus sexuels, l’éthique ainsi que tout autre comportement illégal dans le cadre de service’’ Elle a été publié le 20 Juin 2019. Cette Politique de gestion du personnel et tout autre personne affilié à AFEMDCO sur la Protection de l'enfant et de l'adulte, à laquelle il est également fait référence sous le nom de Politique de gestion de la protection, est le prolongement des Normes de protection de l'enfance, en vigueur depuis l'année 2000, pour couvrir toutes les populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants dans une politique intégrée. Cette Politique met toujours l'accent sur les vulnérabilités uniques et les exigences de protection spéciales applicables aux enfants, ainsi que sur l'importance de prévenir l'exploitation et les abus sexuels (EAS) en particulier, entre autres formes de maltraitance des adultes bénéficiaires. La protection des enfants et des adultes vulnérables que nous servons est fondamentale dans toutes les activités, les programmes et les Filières de AFEMDCO ASBL (aide, développement et plaidoyer). Notre engagement à avant tout ne pas nuire aux enfants ou aux adultes bénéficiaires, à respecter les droits de tous les bénéficiaires, et à défendre l’intérêt supérieur1 des enfants, tient un rôle central dans tout ce que nous faisons et est une considération essentielle de toutes nos actions et décisions. AFEMDCO a une tolérance zéro à l'égard des incidents de violence ou de maltraitance à l’encontre des enfants ou des adultes, notamment à l'égard de l'exploitation ou des abus sexuels commis par des employés ou autres personnes affiliées à notre travail. AFEMDCO prend les mesures nécessaires pour répondre à tous les cas de maltraitance suspectés ou avérés. Les réponses aux incidents sont centrées sur l'enfant ou l'adulte survivant, et le fait de privilégier leurs intérêts. V.3. Le référencement vers les services de prise en charge (procédure de signalement) Les risques en lien avec la mise en œuvre du Projet sont : Harcèlement sexuel, Exploitation sexuelle et abus, violences physiques, Violences morales, Violences sexuelles, Négligences, stigmatisation, refus de soins, discrimination…). Leur mise à jour sera faite de façon continue, afin d’adapter la réponse. Au sein du Projet, le signalement des cas se fera à travers plusieurs canaux : Boites mises à la disposition du personnel et des structures partenaires, courrier électronique (le Projet fournira une adresse e-mail fonctionnelle), numéros verts existants (Numéros Verts : Police, Association des Juristes, ONG International, Groupes WhatsApp…) ; Les principes/procédures de signalement sont : garantie de l’anonymat, confidentialité, sécurité et évaluation des risques résiduels, garantie de la dignité humaine, mise en confiance. Conformément aux procédures opérationnelles standards de prise en charge et de prévention des VBG adoptées par la RDC, la prise en charge est holistique et comprendra une réponse médicale, psychologique, un accompagnement vers une réponse de sûreté et de sécurité et une réponse juridique selon le besoin de la survivante. Les comités du système d’alerte dans les communes et quartiers de la ville de Lubumbashi, qui s’appuieront sur les membres des Réseaux Communautaires de Protection de la femme et de l’Enfant RECOPE ; joueront un rôle déterminant dans la sensibilisation et mobilisation des communautés à dénoncer et référer les cas de viol vers les services de prise en charge holistique. |